Traduction et prononciation des paroles en Anglais de In Windsor Forest de R. Vaughan WILLIAMS

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1. CONSPIRACY

1. CONSPIRACY

Sigh no more, ladies, sigh no more.
Men were deceivers ever,
One foot in sea, and one on shore,
To one thing constant never.
Then sigh not so, but let them go,
And be you blithe and bonny,
Converting all your sounds of woe
Into hey nonny, nonny.


Sing no more ditties, sing no more
Of dumps so dull and heavy.
The fraud of men was ever so
Since summer first was leafy.
Then sigh not so, but let them go,
And be you blithe and bonny,
Converting all your sounds of woe

 Assez de soupirs, assez de soupirs !
Les hommes furent trompeurs toujours :
Un pied à la mer, un pied sur la rive,
Jamais fidèles à la même chose.
Donc ne soupirez plus,
Et laissez-les aller.
Soyez pimpantes et gaies.
Finissez tous vos airs lugubres
En tra la la !
Ne chantez plus, non, ne chantez plus
D’élégies si tristes, si pénibles.
La fraude des hommes fut toujours la même,
Depuis la feuille du premier été.
Donc ne soupirez plus,
Et laissez-les aller.
Soyez pimpantes et gaies.
Finissez tous vos airs lugubres
En tra la la !

2. DRINKING SONG

2. DRINKING SONG (Chanson à boire)

 Back and side go bare, go bare,
Both foot and hand go cold.
But, belly, God send thee good ale enough,
Whether it be new or old.
Jolly good ale and old.
I cannot eat but little meat,
My stomach is not good;
But sure I think that I can drink
With him that wears a hood.
Though I go bare, take ye no care,
I am nothing acold;
I stuff my skin so full within
Of jolly good ale and old.
I love no roast but a nutbrown toast,
And a crab laid in the fire,
A little bread shall do me stead,
Much bread I no desire.
No frost nor snow, no wind I trow,
Can hurt me if I would,
I am so wrapt, and throughly lapt
Of jolly good ale and old.
Back and side …etc.
And Tib my wife, that as her life
Loveth well good ale to seek,
Full oft drinks she, till ye may see
The tears run down her cheek.
Then doth she trowl to me the bowl,
Ev’n as a maltworm should;
And saith ‘sweetheart, I’ve take my part
Of this jolly good ale and old.
Now let them drink, till they nod and wink,
Even as good fellows should do;
They shall not miss to have the bliss
Good ale doth bring men to.
And all poor souls that have scoured black bowls,
Or have them lustily trowled,
God, save the lives of them and their wives
Whether they be young or old.
Back and side …et
Je saurais ne rien avoir à me mettre sur le dos,
Je saurais avoir froid et aux pieds et aux mains.
Mais pour mon ventre, mon Dieu, pourvois assez
de bière, qu’elle soit jeune ou vieille,
Mais de la bonne, et vieille.
Je ne mange que peu de viande,
Mon estomac est fragile.
Mais je pense certainement pouvoir boire
Avec celui qui porte une capuche. ( ? ?)
Si je n’ai pas de quoi m’habiller,
Ne vous inquiétez pas,
Je n’ai pas du tout froid.
Je me bourre de la bonne vieille bière.
Je me passe de viande rôtie, mais je prends bien
Du pain grillé et du crabe cuit sur la braise.
Un peu de pain me suffit,
Nul besoin de beaucoup de pain.
Ni gel, ni neige, ni vent,
Ne peuvent me nuire je crois,
Tant je suis enveloppé et rassasié
Par de la bonne vieille bière.
Et ma femme, Tib, aime comme la vie
Chercher de la bonne bière.
Elle en boit très souvent, jusqu’à ce que
Les larmes lui coulent sur les joues.
Et puis elle m’apporte le bol,
Telle une ivrogne, et me dit,
Mon cher époux, j’ai assez bu
De cette bonne vieille bière.
Alors laissez-les boire, jusqu’à ce qu’ils fassent
comprendre leurs intentions d’un clin d’œil,
Tels des hommes bien. Ils ne manqueront pas
De jouir de la félicité apportée par la bonne bière.
Et les pauvres âmes qui ont nettoyé
Des bols noirs, ou qui les ont transportés
Que Dieu les sauve, eux et leurs femmes,
Qu’ils soient jeunes ou vieux.

3. FALSTAFF AND THE FAIRIES

3. FALSTAFF AND THE FAIRIES ( Falstaff et les fées)

 Round about in a fair ring-a,
Thus we dance and thus we sing-a,
Trip and go, to and fro, over this green-a
All about, in and out over this green-a.
Fairies black, grey, green and white
You moonshine revellers and shades of night,
You orphan heirs of fixed destiny,
Attend your office and your quality.
But till ‘t is one o’ clock,
Our dance of custom round about the oak
Of Herne the hunter let us not forget.
Lock hand in hand, yourselves in order set,
And twenty glow-worms shall our lanterns be
to guide our measure round about the tree.
But stay! I smell a man of middle earth.
Vile worm, thou wast o’erlooked even in thy birth.
Corrupt, corrupt and tainted with desire!
A trial, come, come, will this wood take fire?
About him, fairies, sing a scornful rhyme;
And, as you sing, pinch him to your time.
Pinch him pinch him black and blue.
Saucy mortals must not view
What the Queen of stars is doing,
Nor pry into our fairy wooing.
Pinch him blue, and pinch him black
Let him not lack, let him not lack
Sharp nails to pinch him blue and red
Till sleep has rocked his addle head,
Pinch him fairies, mutually,
Pinch him for his villainy.
Pinch him and burn him and turn him about,
Till candles and starlight and moonshine be out.
Toutes en rond, c’est ainsi que nous dansons et que nous chantons.
Le pas léger, nous allons et nous venons sur cette herbe verte.
Des fées noires, grises, vertes et blanches,
Fêtardes du clair de lune, ombres de la nuit,
Héritières orphelines d’un destin arrêté,
Accomplissez votre travail, comme vous savez le faire.
Mais avant que ne sonne une heure du matin,
N’oublions pas notre danse habituelle autour du chêne du chasseur Herne.
Prenez-vous par la main, mettez-vous en place,
Et vingt vers luisants nous serviront de lanternes
Pour guider le rythme de notre danse autour de l’arbre.
Mais attendez ! Je sens la présence d’un homme de la Terre du Milieu.
Vil ver, tu as été oublié même à la naissance.
Corrompu, corrompu, entaché de désir !
Une épreuve, venez, venez, ce bois prendra-t-il feu ?
Vous les fées, autour de lui, chantez une rime méprisante;
Et alors que vous chantez, pincez-le en mesure.
Pincez-le, pincez-le, qu’il soit couvert de bleus.
Les mortels grivois ne doivent pas voir
Ce que la Reine des étoiles est en train de faire.
Ni nous espionner dans notre séduction féérique.
Pincez-le, qu’il ait la peau toute bleue, toute noire.
Que les ongles pointus ne manquent pas pour lui
faire la peau rouge et bleue,
Jusqu’à ce que le sommeil gagne cet abruti.
Pincez-le pour son déshonneur.
Pincez-le, brûlez-le, faites-le tourner,
Jusqu’à ce que les bougies, les étoiles et la lune n’éclairent plus.

4. WEDDING CHORUS.

4. WEDDING CHORUS (Chœur nuptial).

See the chariot at hand here of love
Wherein my lady rideth.
Each that draws is a swan or a dove,
And well the car Love guideth;
As she goes all hearts do duty
Unto her beauty;
And enamoured do wish, so they might
But enjoy such a sight,
That they still were to run by her side
Through swords, through seas whither she would
ride.
Do but look on her eyes,
They do light all that Love’s world compriseth.
Do but look on her hair,
It is bright as Love’s star when it riseth.
Do but mark, her forehead’s smoother
Than words that soothe her;
And from her arched brows such a grace
Sheds itself through the face,
As alone there triumphs to the life,
All the gain, all the good of the elements’ strife.
Have you seen but a bright lily grow
Before rude hands have touched it?
Have you marked but the fall of the snow
Before the soil hath smutched it?
Have you felt the wool of the beaver
Or swan’s down ever?
Or have smelt of the bud of the brier
Or the nard in the fire?
Or have tasted the bag of the bee?
O so white, O so soft, O so sweet is she!
Voyez le carrosse de l’amour qui arrive,
Qui transporte ma dame.
Chaque créature qui le tire est un cygne ou une colombe,
Et le char est bien guidé par l’amour.
Alors qu’elle passe, tous les cœurs font leur devoir
Envers sa beauté.
Épris, pour la regarder toujours, ils aimeraient
continuer à courir à ses côtés,
Où qu’elle aille, malgré l’épée, ou la mer déchaînée.
Regardez donc ses yeux,
Ils éclairent le monde de l’Amour.
Regardez donc ses cheveux,
Ils brillent comme l’étoile montante de l’Amour.
Notez bien son front, plus doux encore
Que les paroles qui l’apaisent ;
Et de ses sourcils aux arcs parfaits, une telle grâce
Se répand à travers son visage,
Comme si là seul triomphe à la vie
Tout le gain, tout le bien (qui ressort ?) de la lutte des éléments.
Avez-vous vu pousser un lys éclatant,
Avant que de rudes mains ne le touchent ?
Avez-vous vu la neige fraîchement tombée,
Avant qu’elle ne soit maculée par la terre ?
Avez-vous déjà touché le pelage du castor
Ou le duvet du cygne ?
Ou senti le bourgeon de la ronce
Ou le nard dans le feu ?
Ou goûté au miel que porte l’abeille ?
Elle est si blanche, si tendre, si douce.

5. EPILOGUE.

5. EPILOGUE

Whether men do laugh or weep,
Whether they do wake or sleep,
Whether they die young or old,
Whether they feel heat or cold,
There is underneath the sun
Nothing in true earnest done.
All our pride is but a jest.
None are worst and none are best.
Grief and joy and hope and fear
Play their pageants ev’rywhere.
Vain opinion all doth sway,
And the world is but a play
Que les hommes rient ou pleurent,
Qu’ils soient éveillés, ou qu’ils dorment,
Qu’ils meurent jeunes ou vieux,
Qu’ils ressentent la chaleur ou le froid,
Il n’y a sous le soleil
Aucun acte de parfaitement sincère.
Toute notre fierté n’est que plaisanterie.
Nul n’est le meilleur, nul le pire.
Chagrin et joie et espoir et crainte
Partout jouent leur spectacle.
Des opinions vaines gouvernent tous
Et le monde n’est qu’un jeu.